Je pense souvent à Pierre Fédida. C'était l'interlocuteur idéal. Il avait compris le sens de ma démarche, le pourquoi de cette interminable thèse qui me prenait mes jours et mes nuits. Ma passion absolue. Je lui écrivais de loin en loin et le rencontrai rarement mais ça comptait. Je ne vois personne qui pourrait occuper la place qu'il a tenue dans ma vie depuis mes 28 ans jusqu'à sa mort. Parce qu'il entendait. Il savait que ce travail était vital. Inévitable.Ce n'était pas une thèse. Même si un jour le l'ai "soutenue" avec lui dans le jury.
Non, ce n'était pas une thèse. C'était vraiment ma vie.
Depuis plusieurs jours, travail d'extraction harrassant dans le disque dur.
Des milliers de fichiers, d'articles, de livres , l'immense majorité théoriques, commencés, abandonnés.Mais il y a quand même quelques milliers de pages rédigées.
Envie de m'en débarasser.Mais avant, en faire quelque chose.
Ai décidé de dresser au moins un inventaire.
Dans les dix ans qui viennent, je devrais, si tout va bien, publier entre 10 et 15 livres!
Ai décidé d'en commencer plusieurs à la fois (ce que je fais déjà pour les récits).
Le 1er mai 2011, jour de la retraite (de Russie: la somme annoncée est si dérisoire qu'il vaut mieux tout de suite la convertir en roubles: ça fait plus.). Ce jour là, il faut absolument que plusieurs livres soient en chantiers.
Il va falloir trancher dans la masse!
Quand je tire un maillon, tout vient. ça ne va pas être commode.
vendredi 27 août 2010
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