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samedi 26 novembre 2011

Mélanie Gribinski et Jean-Claude Lavie

Je cherchais ce matin un document sur le psychanalyste Jean-Claude Lavie(ah! comme il savait être réconfortant celui là!), et je suis tombée sur une photo de lui prise par la photographe Melanie Gribinski. C'est absolument lui!  SI j'avais dû le représenter, c'est comme ça que j'aurais fait...Lavie c'était la vivacité, la malice, la mobilité . Je dis c'était parce que je ne l'ai pas vu depuis longtemps.

mercredi 23 novembre 2011

un parcours tortueux

Une autre "histoire"..

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Là, c'est un long texte qui reprend l'ensemble. C'était le préambule au "livre de 2003"; oui il y en a pleins comme ça, jamais terminés.Il y a huit ans donc. Mais cette fois sera sûrement la bonne (c'était déjà ce que j'avais soutenu à l'époque!).
Mais là, je ne dis pas de quoi il s'agit. Il a le même ancrage; donc se situe forcément dans le prolongement de ce parcours compliqué...Mais même si ça part de la même "chose", ça donne quelque "chose" de nouveau.Quelques pas en plus, plus loin...

Joëlle Mesnil des années 70 à maintenant...

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en ce moment, j'essai, oui j'essai de rédiger un livre et comme chaque fois, au début, au milieu en cours de route, tout le temps, j'éprouve le besoin de repartir de l'origine, de retracer mon propre parcours car j'ai régulièrement l'impression de perdre le fil; je dois me réassurer de la continuité, une continuité organique, largement involontaire quoiqu'obstinée (eh bien non ce n'est pas contradictoire! COmme quand on dit que quelque chose vous pousse, que c'est plus fort que vous, vous ne pouvez pas faire autrement, et en même temps ça demande un travail acharné!

samedi 12 novembre 2011

Richir.Psychanalyse.psychiatrie phénoménologique

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Texte support de mon exposé au colloque "Autour de l’herméneutique: ambitions et illusions du comprendre", à l'hopital d'Eaubonne en 1995.

Richir. Espace du paysage.Schizophrénie.

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Texte support d'une conférence donnée au Collège international de Philosophie en Décembre 1993.

vendredi 11 novembre 2011

Vincent Macaigne PS

Il y a des blancs dans mon précédents message. Je ne sais pas pourquoi ils ne s'enlèvent pas. L'ordi a sûrement compris qu'il fallait mettre un peu d'absence...

Vincent Macaigne et la phantasia perceptive



Hier midi , « La grande table » sur France Culture.
Il est question d’une adaptation  d’Hamlet au théâtre de Chaillot : « Au moins j’aurais laissé un beau cadavre » , mis en scène par Vincent Macaigne
On nous passe un extrait sonore.
Insupportable.
De toute façon, je n’aime pas le théâtre.
Et celui-là me paraît être la quintessence de tout ce qui dans le théâtre me fait fuir.
Un adjectif résumera mon impression.
Trop.
C’est « trop ».
Trop bruyant.
Trop présent.
Trop montré.
Trop ici et pas ailleurs.
Je ne m’entends plus penser. Il n’y plus la petite place pour les mouvements de mon âme.
L’impression que l’acteur est une enveloppe vide. Qu’il n’y a rien à l’intérieur. Qu’il s’agite d’autant plus qu’il est vide. Une espèce de grand guignol.
Ça hurle, ça gueule, ça fait du bruit.

Moment étonnant pour moi puisque cette mise en scène manifestement outrée, superlative, ne me parait faire qu’accentuer, me le rendant dans cette mesure même, plus perceptible, cela même que je ne supporte pas dans le théâtre.
Je vais encore aggraver mon cas.
La première fois que je suis allée au théatre, c’était avec le lycée, en terminale. Il y a donc plus de 40 ans. Et depuis, je crois ne pas y être allée plus de 3 ou 4 fois. Chez moi on n’allait pas au théâtre, mais je ne crois pas que ça vienne de là. Car on n’allait pas non plus au cinéma ni au concert. Et il n’y avait même aucun livre à la maison. Et je raffole du cinéma ! Et je suis une lectrice infatiguable. Je vais aussi de temps en temps au concert mais déjà, c’est plus difficile car l’interprète présent me gêne dans mon écoute de la musique !

C’était aussi, cette pièce que j’ai vue,  au  Palais de Chaillot mais j’ai oublié ce que c’était.
C’était :TROP.
Insupportable de présence tonitruante.
C’était FAUX.
Certes mon total d’éducation théatrale fait sans aucun doute de moi une critique bien piètre. Une sepctatrice particulièrement débile.
N’empêche.
Depuis une vingtaine d’années, je ne cesse de lire et de relire le philosophe Marc Richir et il évoque (de plus en plus souvent d’ailleurs) le théâtre. Le personnage de théâtre à propos de la « phantasia perceptive ». Eh bien tout ce qu’il dit m’intrigue beaucoup parce qu’intuitivement cela me parait d’une justesse admirable. Sauf que je n’en ai jamais fait l’expérience les rares fois où j’étais au th^éatre ! Pourtant, une fois, j’ai vu une très bonne pièce, c’était La bête dans la jungle de Henri James mis en scène par Margueritte Duras et interprétée par Sami Frey et Delphine Seyrig. Delphine Seyrig m’a toujours fascinée. Delphine Seyrig dans L’année dernière à Marienbad. Delphine Seyrig dans India Song.
Delphine Seyrig toujours absente.
Eh voilà qu’elle était là sur la scène, en chair et en os.
Pour moi cela a tout fichu en l’air.
Dans ce cas, je suppose que je ne peux invoquer une défaillance dans le jeu des acteurs !
Alors pourquoi ?
Parce qu’il me semble qu’il est très difficile de préserver au théâtre cette dimension d’absence qui pourtant en est constitutive.
Et même s’il y a là de toute évidence une infirmité personnelle, cela ne m’empêche pas de faire des différences. Au moins avec La bête…on pouvait écouter le texte.
Et là, dans ce qu’on nous a passé à la radio :non.
Il y avait avec la femme qui organise l’émission, Caroline Broué, plusieurs intervenant, donnant leurs impressions. 
La discussion tourne principalement autour de « théatre de texte/théâtre de corps ».
Le premier dont j’ai oublié le nom a vu la pièce et se dit furieux. Il s’exprime librement et sait déjà qu’il va passer pour « ringard ». Il le dit. Pourquoi ? Parce qu’il rejette les hurlements, les provoques à deux balles, l’intrusion des acteurs dans la salle, l’agression permanente des spectateurs : on leur dit autoritairement de se lever, de s’assoir, de hurler etc…On veut le« déranger » , selon l’expression désormais consacrée.
Bande de cons va !
Le type ne se laisse pas désarçonner : il se plaint qu’on ne le laisse pas tranquille, un autre dit aussi qu’il n’a pas envie qu’on vienne l’empêcher d’imaginer, de prendre le temps etc..  « j’ai besoin de me sentir coupé »dit-il.
Ils déplorent ces corps nus et volontairement grossiers, la copulation sur scène etc.
Et disent des choses très intéressantes qu’il peut être bon d’écouter sur le site de FC.
Et en écoutant tout ça, je me demande une fois de plus (ce que je me demande souvent face à bien des performances) :
Mais où est passé la phantasia perceptive ?

Parce que même si je prends en considération le fait qu’elle fonctionne mal pour moi au théâtre, je sais que je la mets parfaitement en œuvre quand je lis un roman, ou que je regarde un film (entre autres). Et si je ne supporte pas non plus les adaptations cinématographiques des œuvres littéraires, c’est précisément parce que l’adaptation montre  toujours : 
TROP




lundi 31 octobre 2011

Le retour

Bientôt dix mois de désertion!
Dans quelques jours, je reviendrai sur ce blog avec une énergie nouvelle.
Plus que jamais, il sera question  des textes de Marc Richir qui ont recommencé à alimenter ma réflexion quotidienne, et que je lis maintenant avec de nouveaux exemplaires, vierges de notes, soulignures et autres grains de sel personnels, afin d'aborder la chose avec un regard neuf.
A très bientôt donc...

vendredi 7 janvier 2011

Le nuage rouge

Lecture entousiasmante tout l'après midi.
Soudain, je lève les yeux de mon livre:
Le nuage rouge!
Il est là.
Au centre d'un ciel encore pluvieux, mais avec ici et là de petits moutons blancs sur fond de ciel bleu lavé.
Joie. Comme une annonce de printemps.
Et soudain, la lettre me revient à l'esprit: celle que m'a envoyé ma DRH et que j'ai reçu ce matin . Sans doute en guise de bon voeux pour la nouvelle année. Heureusement, j'ai la preuve que c'est faux mais je suis accusée d' "absence injustifiée".
L'hopital! Encore l'hopital, lieu de  malheur, de soufrance aussi bien pour les malades que pour ceux qui les soignent.
J'oublie la lettre à laquelle j'ai de toute façon déjà répondu.
Le nuage rouge est là.
Comme celui de Mondrian qu'on peut voir à l'expo qui se tient actuellement à Beaubourg et auquel Yves Bonnefoy a consacré un long texte il y a longtemps.Un tellement beau texte . Un tellement beau nuage peint. Et un tellement beau nuage là-haut dans l'encadrement de la fenêtre.
Je me retourne: il est parti! Et il pleut à nouveau.
Il reviendra.
Je me fous de la DRH et de tous les autres qui font vraiment chier avec leurs minables petites ou grandes agressions quotidiennes. Bien pensantes.
Tiens! Le vent se lève et la cîme de mon grand pin est emportée, de gauche, de droite, avec le reste...