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samedi 10 octobre 2009

désymbolisation/Joelle mesnil/séminaires/delchambre

Je constate que les séminaires où il est question de désymbolisation se multiplient. Je viens même de découvrir que JP Delchambre, jeune enseignant, propose un programme impressionnant comportant même une interrogation sur les discours sur la désymbolisation
Je cite: " Nouvelle clinique psy et transformations du lien social. La mutation du sujet contemporain à travers quelques indications et tendances fournies par la clinique et les psychothérapies. Glissements de la névrose classique; nouveaux troubles parfois désignés à travers la catégorie d'«états-limites». Un apport : Winnicott, l'objet transitionnel et le jeu créatif. Élargissement socio-anthropologique : un sujet, ça ne tient pas tout seul. Importance des objets-supports et de la relation à l'autre. De l'objet transitionnel à l'espace potentiel («le lieu où nous vivons», qui est aussi le lieu où prennent place l'expérience créative ainsi que le rapport à autrui; à rapprocher du concept phénoménologique de monde de la vie). Prolongements socio-anthropologiques (notions de dispositif, de médiation…). Approche de la notion de désir. Quel «malaise» dans les relations ? Perte de la bonne distance ? Y a-t-il lieu de parler de «crise du sens» ? Approche critique des discours sur la crise du symbolique ou la désymbolisation… "

samedi 5 septembre 2009

Joëlle Mesnil/Patrice Maniglier/désymbolisation

Lu hier soir un article de 2000 de Patrice Maniglier.Rarement vu un texte qui pose avec autant de rigoeur la question non pas de la désymbolisation mais de l'usage du concept de désymbolisation.

Maniglier interroge le concept de désymbolisation à partir d'une reconsidération de celui de symbolisation et surtout de celui d'humanisation( ou hominisation) comme accès à "l'Ordre Symbolique" tel que l'a conçu le premier Levi-Straus. Et c'est sur ce socle conceptuel qu'il examine certains discours sur une possible "désymbolisation" de l'homme actuel.
Je cite:"Ce qui serait menacé, ce ne serait pas telle ou telle valeur que l'on poserait arbitrairement comme naturelle, mais bien notre capacité de " donner sens " à notre expérience, de faire passer de la nature à la culture"
De mon point de vue, la mise en sens la plus radicale que l’humain puisse effectuer se situe en deça de l’institution, de la pensée ensembliste-identitaire et donc de tout ordre symbolique de quelque façon qu'on le conçoive. La "désymbolisation" dont je parle n'est pas celle que vise Maniglier dans cet article. S'il s'agit de la faculté de juger telle que Kant la conçoit dans la troisième critique, ce serait la faculté de juger réfléchissante esthétique avant tout. Une mise en forme et en sens phénoménologique avant tout.

mardi 1 septembre 2009

vendredi 28 août 2009

Désymbolisation/Gilbert Simondon/Jean Laplanche.

En relisant ce matin l'introduction à L'individuation psychique et collective, ai pensé que ma thèse ne pouvait au commencement avoir de sujet défini parce que précisément, mon sujet, mon objet, n'était pas constitué au départ. Je ne travaillais pas sur une entité déjà définie dont j'aurais essayé par exemple de mieux définir les caractéristiques, dont j'aurais fait une histoire ou bien dont j'aurais examné les relations avec d'autres entités conceptuelles. J'ai toujours travaillé, pensé selon ce que Simondon appelle transduction, ie ni induction, ni déduction. Mon sujet se construisait au fur et à mesure que j'avançais, de proche en proche, je travaillais sur des processus de mise en forme et en sens et ces processus étaient ceux-là même qui orientait la formation de ma thèse. Le nom ne pouvait venir qu'à la fin, juste avant l'épreuve de rédaction finale. Parce qu'auparavant la chose, je ne l'avais pas tout à fait pensée et je ne pouvais donc pas la nommer. Mais cette chose, selon moi, n'a jamais été qu'une vue conceptuelle. Cette chose était quelque chose de concret qui existait dans une réalité indépendante de ma pensée même si sans penser je ne pouvais pas travailler et la "cerner". De ce point de vue, je me sens très proche du réalisme que défend Laplanche quand il dit que la genèse de la théorie reproduit la genèse de la chose. Il ne le dit pas comme ça. Rechercher la référence exacte.

mercredi 26 août 2009

Désymbolisation/Leroi-Gourhan

Le premier à avoir abordé la question de lé désymbolisation au sens où je l'entends est certainement Leroi-Gourhan. C'est en lisant Leroi-Gourhan en 70 ou 71 que j'ai entrevu pour la première fois mon sujet de thèse. C'est ce qui me rapproche de Stiegler. Pourtant, mon travail n'est pas équivalent à celui de Stiegler. C'est ce qui me parait le plus intéressant: on arrive à des idées très proches par des chemins complètement différents, sauf justement ce point de départ dans l'anthropologie. Moi, sans la théorie romantique du symbole, je n'aurais pas appelé le processus que j'étudiais "désymbolisation"!

Désymbolisation:Frank Paul Bowman

Une découverte étonnante hier en allant sur google/désymbolisation: dans un article publié en 1985, F.P.Bowman cite des textes du deuxième quart du 19eme siècle où il est en toutes lettres question de désymbolisation! Il rappelle aussi , ce que je savais, que Michelet employait ce mot. Ce n'est pas dans le sens où je l'emploie principalement mais bon à savoir.

vendredi 21 août 2009

Gantheret et la désymbolisation.

Gantheret m'est soudain apparu comme un lecteur possible du livre que je commence pour la n ième fois sur la désymbolisation. Parce qu'il a lu mon récit, qu'il a été mon professeur de psychopathologie , que je l'ai retrouvé à Cesisy au colloque sur Pontalis et que cela donne un ancrage au livre , ancrage qui m'échappe toujours.
Aucun interêt d'écrire ça sur un blog. Sinon que comme quand j'ai rédigé un récit qui est le seul livre que j'ai publié, cela crée un espace respirable pour former les phrases. Entre l'écran et moi (moi=?), il y a de la place. Et pour l'écriture théorique, il faut que la page se trouve lisible tout de suite même si elle n'est pas lue pour la simple raison que personne ne connait l'existence de ce blog! Une autre stratégie rendue possible par Internet. Moi, Internet m'aide à symboliser!

dimanche 16 août 2009

blog

Blog:je m'aperçois depuis quelques jours que l'écriture d'un blog est pour moi salutaire.
Cette masse gigantesque d'écrits accumulés en plus de 40 ans , d'abord manuscrits puis engrangés dans l'ordinateur, cette masse étouffante, il me semble que je me serais mieux portée si j'avais pu en canaliser au moins une partie sur un blog. On ne sait pas à qui on s'adresse et c'est très important. Mais c'est une adresse.
Je me sens tenue d'être aussi claire que possible mais je peux prendre davantage de risques, penser tout haut en quelques sorte ,que par exemple lors de l'écriture d'un article. Depuis environ un an, j'avais presque abandonné les notes quotidiennes sur un petit carnet qui ne me quittait pas. Il me semble que le blog présente un avantage.

Bernard Stiegler. Jacques Derrida.

Je relis depuis hier le second tome de La technique et le temps. J'ai découvert Stiegler en 94 avec La faute d'Epiméthée. Je retrouve avec un enthousiasme toujours aussi fort les passages où se rapportant à Leroi-Gourhan, il aborde les effets sur , disons la subjectivité, pour faire court, de l'extériorisation des artefacts depuis que l'homme est apparu, ou plutôt depuis qu'il s'est constitué comme homme de par cette extériorisation même.
Ce que j'appelais "l'extériorisation de l'extériorisation"". Quand le processus par lequel l'anthropos se constitue en extériorisant des facultés rivés au corps chez les autres espèces animales, quand ce processus lui même s'effectue dans l'extériorité. Pendant, j'ai été obsédée par les effets de l'extériorisation du système nerveux central.
La même idée m'avait passionnée quand au début des années 70, j'ai lu De la Grammatologie.
Toujours cette référence à Leroi Gourhan dont je continue à penser qu'il devrait figurer au programme de TOUTES les études supérieures et même secondaires, en dépit des critiques dont il a depuis quelques temps été l'objet.

samedi 15 août 2009

Daniel Wilhem

Aujourd'hui, je cherchais sur l'ordi et dans des carnets manuscrits certains de mes textes sur la désymbolisation et j'ai retrouvé mes notes concernant le cours que Daniel Wilhem a donné, en 2000 ou 2001 dans une école d'art en Suisse. Je m'étais sentie et me sens toujours extrêmement proche de ses analyses. En faisant des recherches sur Google autour de Wilhem, ai trouvé un site consacré aux livres de philo. J'ai aussi découvert une nouvelle revue:Contre attaques.
J'ai aussi relu une partie du livre de Benoît Peeters, Ecrire l'image, et une fois encore m'a frappée ce que j'éprouve comme une communauté d'esprit en dépit d'immenses différences. La passion qui l'a animé tout au long de ses recherches, l'affirmation qu'il n'est pas ecclectique même si on pourrait le penser. Il est soucieux, comme moi, de retrouver le fil rouge qui a relié tous ses travaux. Lui , a énormément publié. Pas moi. Par contre, j'ai énormément écrit, commencé de livres...

samedi 8 août 2009

La désymbolisation en question était le titre ...

du premier article que j'ai publié après la fin de la thèse que j'ai soutenue en 1988.
Le voici en PJ.

Thèse de Joëlle Mesnil.1988."La désymbolisation...

J'ai constaté que le terme de "désymbolisation" était de plus employé dans les média. Il y a 21 ans, en 1988, j 'ai soutenu une thèse de doctorat sur "La désymbolisation dans la culture contemporaine". A l'époque, le terme était tout à fait inhabituel et l'idée n'était le plus souvent exprimée qu'indirectement. J'ai souhaité mettre en ligne ce travail qui peut dater sous certains aspects ,mais me parait éclairant parce qu'il aborde la question de la désymbolisation sous un angle inhabituel.
Je prépare un livre qui part de cette thèse en intégrant ma réflexion des 20 dernières années et aussi qui me permet de prendre position par rapport à de nombreux discours actuels sur ce sujet..Creative Commons License
Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons.

projet?

Hier, je me demandais à nouveau anxieusement par où commencer.Mareike-Wolf- Fédida quand je l'ai rencontrée à la foire du livre au printemps dernier m'a proposé de lui envoyer "quelque chose " pour sa petite maison d'édition. Je pourrais aussi envoyer un texte à Benoît Peeters.
Quoi à qui?
J'ai encore réouvert le dique dur . Trop, il y en a vraiment trop. ALors une fois de plus, je suis repartie de zéro mais autrement.
Et en écoutant distraitement L'emission sur Marguerite Duras à la radio, j'ai rédigé un petit texte après m'être dit pour la n ième fois: et si ta vie était en jeu, si on te coupais la tête si tu ne trouvais rien à dire de ta recherche, qu'est ce que tu dirais?
J'ai écrit le petit texte que je mets en PJ.Creative Commons License
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attention: il y a quelques fautes de frappe.

lundi 3 août 2009

environs Nice5

Beaulieu Sur Mer(Bus 100 et 81) et le Cap Ferrat (bus 81 )














environs Nice
La maison rose: la villa Ephrussi de Rotschild au Cap Ferrat.

environs de Nice

Le Cap Ferrat, le jardin espagnol à la villa E.De Rotschild.


Au bar de la Mer le long du port de Saint Jean Cap-Ferrat.






Promenade autour de la pointe de Saint-Hospice.




environs de Nice
La petite plage de la Paloma le soir.

Environs de Nice

La propriétaire de l'appartement au Cap-Ferrat et à Villefranche-Sur-Mer.(Bus 100 et 81)





Déjeuner à Noël 2008 sur la plage de Nice.

Et la Villa Ephrussi De Rotschild (bus 81 à la gare routière de Nice)






vendredi 31 juillet 2009

Sur Marc Richir

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jeudi 30 juillet 2009

ma bibliographie

bibliographie
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