Je relis depuis hier le second tome de La technique et le temps. J'ai découvert Stiegler en 94 avec La faute d'Epiméthée. Je retrouve avec un enthousiasme toujours aussi fort les passages où se rapportant à Leroi-Gourhan, il aborde les effets sur , disons la subjectivité, pour faire court, de l'extériorisation des artefacts depuis que l'homme est apparu, ou plutôt depuis qu'il s'est constitué comme homme de par cette extériorisation même.
Ce que j'appelais "l'extériorisation de l'extériorisation"". Quand le processus par lequel l'anthropos se constitue en extériorisant des facultés rivés au corps chez les autres espèces animales, quand ce processus lui même s'effectue dans l'extériorité. Pendant, j'ai été obsédée par les effets de l'extériorisation du système nerveux central.
La même idée m'avait passionnée quand au début des années 70, j'ai lu De la Grammatologie.
Toujours cette référence à Leroi Gourhan dont je continue à penser qu'il devrait figurer au programme de TOUTES les études supérieures et même secondaires, en dépit des critiques dont il a depuis quelques temps été l'objet.
dimanche 16 août 2009
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